Arzon
Arzon subsista alors de ses cultures vivrières mais aussi, bien sûr, de la pêche et d’activités maritimes diverses. Devenue commune à la Révolution, profitant de la construction d’un phare sur son territoire au milieu du XIXe siècle, la cité bretonne n’en connut pas moins la disparition de la marine à voile entraînant celle de ses activités d’armement. L’arrivée du chemin de fer ne changea guère la donne et il fallut attendre la vogue des bains de mer, dans les années 1920, pour qu’Arzon recouvre une certaine prospérité, dont les demeures bourgeoises de Port Navalo sont le témoignage.
Un grand port de plaisance.
Si la pêche demeurait encore présente jusqu’à récemment, ce fut la construction du port du Crouesty, dans la baie du Croisty, qui apporta enfin, dans les années 1970, de nouvelles activités portuaires à la ville. Suivie vingt ans plus tard par l’ouverture d’un centre de thalassothérapie puis d’un casino. Arzon pouvait ainsi tirer parti du plus grand port de plaisance de Bretagne et d’une station balnéaire attractive, assurant ainsi la croissance économique de la ville que mettent en valeur aujourd’hui de multiples manifestations nautiques.
Une ville touristique.
Les Arzonais, ainsi que les nombreux touristes qui fréquentent la ville, profitent de deux stations balnéaires dotées de plusieurs plages et de quelques criques remarquables, mais aussi de deux ports traditionnels et d’un port en eaux profondes. Sans compter la région bretonne qui offre l’opportunité de randonnées étonnantes à la découverte de sites préhistoriques mais aussi de hameaux typiques. Ville tournée vers la mer, Arzon propose également de nombreuses activités nautiques dont une école de voile.
Un habitat hétérogène.
A dix-sept kilomètres de Vannes, membre de la communauté de communes de la presqu’île de Rhuys qui aménage et prend en charge les zones d’activité, les actions touristiques, favorise l’organisation de séminaires et de congrès, Arzon présente un parc immobilier composé pour moitié de maisons individuelles, qui se caractérise par une majorité de résidences secondaires et une architecture diversifiée avec maisons de pêcheurs, villas bourgeoises du XIXe siècle, demeures de capitaines et, bien sûr, constructions récentes.