Artigues-Près-Bordeaux
À l’ombre de Burdigala.
Dès le XIIe siècle, ces territoires nouveaux qui formaient le finage actuel d’Artigues, furent érigés en paroisse, sous le patronage de saint Seurin, et constituèrent autant de surfaces arables qui participèrent du développement de l’humble hameau situé à quelques kilomètres de Bordeaux. Une banlieue qui partagea les heurs de sa puissante voisine fondée avant notre ère par les Romains (Burdigala), bénéficiaire d’une prodigieuse expansion grâce à ses activités portuaires mais aussi à l’occasion de l’implantation de nombreux ordres monastiques.
Des domaines viticoles réputés.
Après les dévastations provoquées par les invasions normandes, l’Aquitaine devint un duché qui passa au XIIe siècle sous le contrôle anglais et le resta pendant près de trois cents ans. Ce qui n’empêcha pas Bordeaux de poursuivre son essor, ce qui profita aux villages alentour, dont Artigues. Au fil du temps, ce pays morcelé en d’innombrables fiefs, au centre d’autant de domaines agricoles, se lotit progressivement, notamment par les châteaux de familles nobles, pour devenir dès le XVIIe siècle de vastes exploitations viticoles qui firent la réputation de cette région.
De l’agriculture à l’industrie.
Une prospérité que les famines, épidémies, guerres de Religion et autres conflits ne ralentirent qu’à peine pour faire de Bordeaux une capitale régionale, économique bien sûr, mais également culturelle et politique tandis qu’Artigues tirait essentiellement parti de son agriculture. En 1926, afin d’éviter la confusion avec d’autres communes françaises, la ville adopta officiellement le nom d’Artigues-près-Bordeaux, puis connut une importante croissance démographique au dernier quart du XXe siècle par le lotissement de terres agricoles en friche. Et assura son développement en implantant des zones d’activités où sont aujourd’hui installées plus de 400 entreprises.
Une ville de châteaux.
Comme souvent en Gironde, le territoire d’Artigues recèle de multiples manoirs dont certains sont pris en charge par le service du patrimoine de la municipalité : châteaux de la Prairie, Bétailhe, Lestrille, Feydeau, etc. Cependant que les Artiguais bénéficient d’écoles maternelles et élémentaires (le collège est à Cenon, tout proche), d’une médiathèque, d’une grande salle de spectacles et de concerts établie dans le château de Feydeau du XVIIe siècle qui accueille par ailleurs des écoles de musique, de théâtre, de danse et d’arts plastiques, ainsi que tous les équipements pour pratiquer le sport. Sans compter qu’ils profitent évidemment des infrastructures culturelles et sportives de la métropole girondine.
Une commune jeune à la démographie croissante.
Petite ville résidentielle, au cœur de l'agglomération bordelaise, desservie par la rocade de Bordeaux et par la route nationale 89, mais aussi par 6 lignes de bus et par 3 lignes départementales du réseau TransGironde, Artigues-près-Bordeaux offre un cadre de vie exceptionnel aux portes de la capitale régionale. Labellisée deux fleurs, elle abrite de nombreux espaces verts qui couvrent un quart de sa superficie soit plus de 180 hectares avec pas moins de quatre bois et de trois parcs. Une commune très prisée par les familles qui apprécient le charme d’un parc immobilier composé à 75% de maisons individuelles, ce que sa démographie démontre avec l’arrivée d’un millier de nouveaux habitants tous les cinq ans, une population jeune où les moins de 20 ans en représentent le quart.