Arradon
Un territoire d’innombrables fiefs.
Au fond du golfe du Morbihan, Vannes et sa région furent habitées bien avant notre ère par différentes tribus celtes et gauloises, comme le laisse supposer le dolmen de Kerhenry, puis furent colonisées par les Romains. Mais si les lieux furent christianisés dès le Ve siècle, période au cours de laquelle s’établirent les premiers Bretons venus d’outre-Manche, ce ne fut qu’au deuxième millénaire qu’ils connurent une réelle croissance, les invasions barbares et normandes enfin terminées. Un territoire aménagé pour l’essentiel par les ordres monastiques qui s’y étaient établis, puis divisé en d’innombrables fiefs dépendant d’autant de seigneurs. Dont la famille d’Arradon qui s’y établit dès le XIIIe siècle.
Un lieu de villégiature pour les notables.
Arradon, qui relevait autrefois de la paroisse de Ploeren, profita de l’expansion de sa grande voisine, Vannes, qui prospérait grâce à ses activités portuaires, et fut rattachée à la France au XVIe siècle à l’instar de toute la Bretagne. Restée en dehors des grands bouleversements de l’Histoire et bien qu’elle partageât le sort mouvementé de ce pays, la bourgade connut l’étiolement de son économie au fil des siècles, singulièrement mise à mal par la Révolution. Il fallut attendre l’arrivée du chemin de fer qui la désenclava pour qu’elle connaisse un nouvel essor. Pourtant, dès le milieu du XIXe siècle, de nombreux bourgeois venus de Vannes, Nantes, Rennes et même de Brest, s’y firent bâtir de belles villas pour profiter d’un bord de mer jugé exceptionnel.
Une ville de tourisme mais pas seulement.
Période au cours de laquelle s’amorça la vogue des bains de mer suivie quelques décennies plus tard de l’apparition des premiers congés payés qui entraînèrent son développement touristique. Aujourd’hui, activités nautiques dues au port de plaisance, tourisme, mais aussi deux parcs industriels et la vaste zone commerciale de la Brèche, assurent la bonne fortune de la petite cité bretonne. Sans compter les multiples commerces du centre-bourg animé toute l’année grâce, notamment, au dynamisme du campus de Vincin de l’université catholique de l'Ouest Bretagne Sud
Un patrimoine typiquement breton.
Cité balnéaire située face à l’île aux Moines, mais également patrimoniale, Arradon recèle une architecture remarquable avec d’innombrables chapelles, parmi lesquelles celles de Saint-Marin au Moustoir et Sainte-Barbe du XVIe siècle. Et recèle les abondants témoignages de sa longue histoire avec, entre autres, le château de Kerran du XIIIe siècle, un nombre incalculable de manoirs dont celui de Kerrat, sans omettre les moulins, croix et lavoirs, typiques de cette région au riche patrimoine. Fiers de leurs trois îlots (petite et grande Logoden et Irus), des 15 km du sentier littoral de la commune, les Arradonnais bénéficient d’un pôle culturel avec théâtre et d’une médiathèque, d’écoles et de collèges publics et privés, sans omettre les multiples infrastructures sportives avec gymnases, terrains de football, piste d’athlétisme et autre club nautique.
La Riviera du Golfe.
À 120 km de Rennes ou de Nantes, limitrophe de Vannes, Arradon cumule les avantages de sa côte atlantique, de ses bois avec pins maritimes et figuiers, et de sa campagne. Desservie par le TGV qui la place à 3 heures de la capitale, la cité bretonne abrite trois plages mais aussi de nombreuses activités agricoles et ostréicoles. Destination prisée par les vacanciers en quête de bord de mer, certes, mais aussi du charme breton, la petite localité ne comprend pas moins de 15% de résidences secondaires dans un parc immobilier très recherché qui se compose à 79% de maisons individuelles dont de somptueuses villas établies sur sa côte.