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ARPAJON

Arpajon

Publié le 08/04/2019 - Mis à jour le 08/04/2019
Lors de l’occupation des Gaules, sur la route tracée par les Romains de Paris à Orléans, se développèrent de nombreux hameaux et villages, dont Chastres qui devint Arpajon au XVIIIe siècle.
Informations
Département : Essonne (91)
Région : ILE-DE-FRANCE
Population :
Propriétaire : (source : Insee)
Les biens à louer
Région : ILE-DE-FRANCE
Prix moyen du marché : 822 €
Les biens en vente
Région : ILE-DE-FRANCE
Prix moyen du marché : 679 818 €

Un bourg qui prend de l’ampleur.

À l’instar des territoires qui environnaient Lutèce, le site de la ville d’Arpajon actuelle était pour l’essentiel recouvert de forêts. Et s’il abritait çà et là quelques peuplades depuis des siècles, il fallut néanmoins attendre sa christianisation après la chute de Rome et son défrichement par les religieux, pour qu’il connaisse un certain essor. Sur la route d’Orléans, favorisés par le commerce et les voyageurs qui y circulaient, d’humbles hameaux virent le jour dès le début de notre ère, dont celui de Chastres, un castrum établi par les Romains sur les bords de l’Orge. Celui-ci ne devint néanmoins paroisse qu’au tournant du premier millénaire avec la construction d’une église dédiée à saint Clément par des moines bénédictins. Le bourg prit alors une telle ampleur qu’il put se fortifier et se doter d’un hôtel-Dieu qui accueillait nécessiteux et pèlerins impécunieux en chemin vers Compostelle.

 

À la faveur de la grande route royale.

Pourtant, les aléas de la guerre de Cent Ans allaient ruiner cette région et Chastres n’échappa pas à la destruction par le feu alors que ses habitants étaient exterminés par les Anglais. Mais le village renaquit de ses cendres par la grâce du seigneur de Marcoussis qui y autorisa foires et halle qui participèrent de sa croissance économique, toujours soutenue par la fréquentation de la route royale qui la traversait. Au XVIe siècle, le bourg obtint l’autorisation de François Ier de se protéger par une enceinte, ce qui néanmoins ne lui épargna pas, quelques décennies plus tard, son invasion par les royalistes face aux ligueurs.

 

Rebaptisée par son seigneur éponyme.

Au XVIIIe siècle, le fief fut acquis par Louis de Sévérac, marquis d’Arpajon (aujourd’hui Arpajon-sur-Cère, dans le Cantal) qui, enchanté des lieux, voulut donner son nom à la petite localité de Châtres. Une libéralité plutôt rare qui lui fut cependant accordée en 1720 par Philippe d’Orléans, régent du royaume de France pendant la minorité de Louis XV. Et si la Révolution entraîna la démolition du château, la commune poursuivit néanmoins son expansion et tira profit de la révolution industrielle au XIXe siècle avec notamment l’implantation d’une usine de chaussures. Une prospérité renforcée par l’arrivée du chemin de fer qui favorisa l’installation de maisons de plaisance de riches notables parisiens. Cependant, le maraîchage demeura l’activité agricole de prédilection de ces territoires aux alentours de la capitale afin d’en approvisionner les habitants. La cité comptait alors plus de 2000 âmes.

 

Un patrimoine laïc et religieux.

Si l’église originelle du Xe siècle s’élevait à l’emplacement de l’édifice actuel, elle fut rebâtie puis restaurée à de nombreuses reprises au fil du temps mais n’en conserva pas moins quelques vestiges romans. Arpajon a également su préserver son patrimoine laïc avec, entre autres, la halle du XVe siècle, l’hôtel-Dieu reconstruit au XIXe siècle ainsi que de nombreuses villas de villégiature des XVIIIe et XIXe siècles

Aujourd’hui, les Arpajonnais bénéficient d’innombrables infrastructures au nombre desquelles deux hôpitaux (public et privé), des établissements scolaires de la maternelle au lycée, un conservatoire de musique, théâtre et danse, un cinéma et une salle de spectacle, sans omettre les multiples équipements sportifs avec piscines, stade et autre gymnase.

 

Un cadre de vie prisé.

À une trentaine de kilomètres de Paris, desservie par la ligne du RER C Dourdan – Invalides, mais également par la route nationale 20 et la Francilienne, Arpajon s’étend sur une superficie réduite comparée à celle de la plupart des agglomérations autour de la capitale. Elle a récemment entrepris la rénovation de son cœur de ville afin de valoriser son architecture mais aussi de favoriser ses quelque 270 commerces de proximité. De la même façon, le projet d’un écoquartier avec parc de 6 hectares et un millier de logements prévus, devrait conforter l’attrait de cette commune, à la fois proche de Paris et territoire résidentiel à l’indéniable cadre de vie, au parc immobilier composé à 22 % de maisons individuelles.

 

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