Arnouville
...un village organisé autour de son église vouée à Saint-Denis bien qu’il fut possession de l’abbaye de Saint-Martin-des-Champs. Pourtant, à l’époque féodale, le domaine dépendit du seigneur d’Hermenouville, vassal de l’abbaye de Saint-Denis. Un fief bientôt démembré avant de revenir, quelques siècles plus tard, à Jean-Baptiste de Machault, seigneur de Garge et de Gonnesse, ancien garde des sceaux de Louis XV, disgracié et réfugié sur ses terres.
Un village délocalisé.
Un domaine érigé en comté, dorénavant officiellement baptisé Arnouville, dont le seigneur entreprit de bâtir un château puis de raser le village historique pour le reconstruire un peu plus loin. Ce qui ne l’empêcha de recevoir la royale visite de Louis XVIII, trois jours durant, lors de son retour à Paris à la chute de l’Empire. Une ville nouvelle qui se lotit peu à peu, accueillant minoteries et blanchisseries avant de connaître un nouvel essor économique et démographique grâce à l’arrivée du chemin de fer.
Une ville résidentielle.
Au XIXe siècle, Arnouville restait un village agricole pour l’essentiel, cultivant céréales et maraîchages, accueillant par ailleurs quelques manufactures. Rebaptisée Arnouville-lès-Gonesse au milieu du XIXe siècle avant de revenir à son appellation originelle récemment, peu industrialisée, la cité francilienne devint de plus en résidentielle dès l’entre-deux-guerres puis tout au long des Trente Glorieuses, abritant un bassin d’emplois tertiaire à 70%.
Un immobilier de qualité.
Desservie par le RER, à proximité de l’aéroport de Roissy, Arnouville a su conserver son château du XVIIIe siècle et son église inscrite aux Monuments Historiques. Abritant un parc immobilier composé à 69% de maisons individuelles, exempt de grands ensembles, la commune offre aux Arnouvillois des établissements scolaires jusqu’au collège mais aussi un lycée professionnel et un centre horticole, un conservatoire municipal de musique, de danse et d’art dramatique, plusieurs stades et salles de sport.