Argentré du Plessis
Une dynastie millénaire.
Si un hameau préexistait certainement en ces lieux, ce fut au XIVe siècle qu’il se développa autour d’un monastère puis du château de la famille Du Plessis bien qu’il semble que certaines fondations de celui-ci datent du XIIe siècle. Une dynastie d’aristocrates de Bretagne qui traversa les siècles sans quitter son domaine jusqu’à une époque récente en dépit des persécutions et des destructions que connut l’endroit lors de la Révolution de 1789. Ce fut à cette période que le village ou, plus précisément ses bois alentour, souffrirent de violents combats qui opposèrent les Chouans aux Sans-Culottes établis dans la ville voisine de Vitré.
La victoire des Chouans.
Une bataille remportée par la chouannerie locale qui dut cependant affronter à nouveau les Révolutionnaires quatre ans plus tard, cette fois dans le bourg même. Ce fut à nouveau une victoire mais aux dépens de nombreuses dégradations. Pourtant, quelques années après, la commune allait adopter sans difficulté la République et poursuivre son destin modeste et rural jusqu’à nos jours, devenue résidentielle malgré l’implantation d’entreprises au sein de trois parc d’activités. Aujourd’hui, au sein du bassin économique le plus dynamique de département, la cité bretonne compte toujours près de 80 exploitations agricoles.
Un patrimoine vestige de son histoire.
Argentré a su conserver une bonne part de son patrimoine avec, notamment, la chapelle Saint-Pierre du XIe siècle, le château du Plessis du XIVe siècle, le manoir du Pinel du XVIIe siècle ou encore l’église Notre-Dame d’Espérance et le manoir de la Fauconnerie du XVIIIe siècle. Les Argentréens bénéficient de deux écoles (publique et privée) et d’un collège (privé), de structures culturelles avec écoles d’arts plastiques et de musique, un cinéma mais aussi de nombreux équipements sportifs dont une piscine, une piste de karting, le centre hippique de la Ferronnière, à quelques encablures du golf des Rochers Sévigné.
Aux confins des régions de Bretagne, Normandie et Pays de la Loire.
Desservie par le TGV Atlantique en gare de Vitré située à quelques kilomètres, ce qui la place à 3 heures de Paris, à 40 km de Rennes et à 1h30 de Nantes, Argentré-du-Plessis est restée une commune mi-rurale et mi-urbaine au développement foncier harmonieux. Au sein de son parc immobilier, composé à 89% de maisons individuelles, se côtoient habitations bourgeoises du XIXe siècle, fermes plus anciennes encore et constructions récentes qu’explique sa démographie croissante depuis de nombreuses années.