Antony
Un hameau qui vivait difficilement les pressions financières exorbitantes des moines mais aussi des seigneuries voisines. Pour se vider peu à peu de ses habitants à cause de la guerre de Cent Ans, des luttes entre Armagnacs et Bourguignons. Il fallut attendre la Renaissance pour que le village profite d’une route royale tracée par François Ier et d’une autorisation de foire annuelle, puis connaisse un essor économique et démographique que favorisa l’implantation d’auberges et de commerces.
Maisons de maître et demeures bourgeoises.
Mais le petit village souffrit durement des guerres de Religion, de la Fronde. Exploitant des carrières de gypse et des plâtrières dès le XVIIe siècle, Antony accueillit alors une manufacture royale de bougies pour le compte du château de Versailles, induisant son lotissement progressif au XVIIIe siècle avec la construction de maisons de maître et autres demeures bourgeoises de notables parisiens, puis grâce à l’arrivée du chemin de fer. Ville de maraîchage à destination de Paris, Antony vit s’établir des Parisiens en quête d’un immobilier peu onéreux avant de connaître la politique des grands ensembles après-guerre à la faveur, notamment, de l’installation des rapatriés d’Algérie.
Une ville industrielle et résidentielle.
Antony comptait au milieu du XIXe siècle 1200 habitants environ sur un territoire agricole abritant prairies et vignes mais aussi artisanat et moulins à eau. La fin du siècle marqua l’industrialisation de la commune avec blanchisseries, distilleries, briqueteries et faïenceries. Grand carrefour de communication depuis toujours, elle abrita une zone industrielle dans les années 1980, prolongée aujourd’hui par le projet Antonypole dédié au tertiaire et aux entreprises innovantes dans la santé et les technologies de pointe.
Une banlieue bien desservie.
Desservie par le RER mais aussi à 10 mn de la gare TGV de Massy-Palaiseau, par Orlyval qui la met à 5 mn de l’aéroport, et du futur supermétro Grand Paris Express, proche de l’autoroute, la sous-préfecture des Hauts-de-Seine offre aux Antoniens de nombreux équipements avec, notamment, des établissements scolaires jusqu’au lycée, un hôpital privé, un cinéma, un théâtre, un conservatoire de musique, de danse et d’art dramatique, une médiathèque, sans compter les multiples installations sportives dont piscines, stades ou gymnases.
Un immobilier résolument attractif.
Riche de ses quelque 3500 commerces et entreprises, traversée par la coulée verte du sud parisien, fière de son église Saint-Saturnin des XIIe et XVe siècles aujourd’hui restaurée, Antony connaît depuis quelques années de nombreux aménagements urbains, dans le quartier Jean Zay, à la Croix de Berny, au Noyer-Doré. Et abrite un parc immobilier composé à 34% de maisons individuelles à l’habitat diversifié entre pavillons Art Nouveau, Art Déco ou de style basque, pavillons de pierres meulières ou de briques avec jardin, au cœur de 75 hectares d’espaces verts à deux pas du parc de Sceaux.
