Antibes
Un comptoir de négoce qu’apprécièrent les Romains qui en firent un lieu d’étape et de commerce au bord de la Méditerranée. Si la christianisation prit le relais à la chute de l’empire romain, la ville n’en subit pas moins les invasions barbares et sarrasines, se ceignant de remparts, avant d’assister au début des croisades et de passer sous l’égide des Grimaldi. Assiégée à nouveau, elle se fortifia davantage sous Henri II puis grâce à Vauban. Une suite d’invasions et de luttes qui prirent fin avec le rattachement d’Antibes à la France, comme tout le comté de Nice, en 1860. La ville put enfin sortir de ses enceintes et profiter de la nouvelle vogue des bains de mer, avec notamment la construction d’un palace et d’un casino par un milliardaire américain, devenant lieu de villégiature pour les grands de ce monde.
Célèbre à plus d’un titre.
Agricole jusqu’au XIXe siècle avec la production de tabac, de fruits, mais aussi manufacturière avec du textile, de l’agroalimentaire, le bois bien sûr, Antibes fut également ville de garnison jusqu’à une époque récente. Moins urbanisée que ses voisines, elle dut son essor à la station balnéaire de Juan-les-Pins, célèbre pour ses championnats de ski nautique importés des USA, pour son horticulture et la fameuse rose d’Antibes, pour ses événements culturels comme un grand festival de jazz dès 1960. Les années 90 virent de profonds réaménagements de la vieille ville avec la restauration de la cathédrale, du front de mer de Juan-les-Pins, du cap d’Antibes. Aujourd’hui, tourisme et commerce constituent ses principaux ressorts économiques avec les nouvelles technologies, Antibes profitant du dynamisme de Sophia-Antipolis.
Une démographie positive et une population jeune.
Avec plus de vingt kilomètres de côte, ses plages de sable ou de galets, ses criques et rochers escarpés, ses quatre ports qui mettent en valeur yachting et sports nautiques, Antibes forme la deuxième ville du département et se montre particulièrement attractive, expliquant dès lors sa démographie positive. Par sa situation géographique entre mer et montagne, à quelques kilomètres de Nice et de Cannes, la cité recèle un patrimoine culturel remarquable avec son chemin des contrebandiers, ses musées, le Marineland, les vestiges des fortifications dont le Fort Carré du XVIe siècle, d’innombrables églises et chapelles médiévales.
Touristique mais pas seulement.
Contrairement à ses voisines, Antibes a une population jeune même si elle attire les retraités pour son climat idéal, et comporte près d’un tiers de résidences secondaires. Avec un parc immobilier forcément très prisé, composé à 18% de maisons individuelles, entre le cœur de ville réhabilité, des secteurs résidentiels qui attirent les vacanciers mais d’autres qui restent protégés du tourisme de masse, la cité antiboise offre un habitat hétérogène aussi bien à la location qu’à l’achat.