Angoulême
...qui en firent un camp fortifié avant d’être chassés, à la chute de l’Empire, par les invasions barbares. Heureusement sauvée d’un destin sinistre par Clovis au début du VIe siècle, Angoulême devint comté et le siège de nombreux ordres monastiques. Dès le XIIe siècle, les Angoumoisins entamèrent la construction de leur future cathédrale et, après un bref passage sous la couronne anglaise, la ville revint à la France, récupérée par la famille d’Orléans qui en fit un duché par la grâce de François Ier.
Une ville riche.
Guerres de Religion ou de pouvoir ne parvinrent pas à déprimer la prospérité de la ville qui profitait de son port fluvial, et connaissait depuis la Renaissance une vie artistique et intellectuelle de premier ordre. Les demeures bourgeoises s’y multiplièrent, tout comme les monastères de la Contre-Réforme, participant à l’enrichissement de la cité. Conduisant dès le XVIIIe siècle à la réhabilitation de la ville haute mais aussi à la construction de nouveaux quartiers, d’un nouveau pont. A l’époque contemporaine, la ville échappa en grande partie aux destructions des deux guerres mondiales et vit l’expansion de ses quartiers périphériques servie par les Trente Glorieuses.
Une place de négoce.
Par sa situation géographique et stratégique, Angoulême devint très tôt une puissante ville marchande, profitant par la suite d’une expansion économique due à ses nombreuses manufactures de papier mais aussi la faïencerie, les forges, l’outillage agricole. Ce que la révolution industrielle allait faire fructifier même s’il fallut, pour ce faire, détruire une partie des remparts et les portes de la ville. Puis ce furent les années d’après-guerre qui virent s’appliquer la politique des grands ensembles et la restructuration des quartiers, pour faire place aux implantations de zones industrielles.
Attractive à de nombreux égards.
Ville d’Art et d’Histoire, Angoulême, en plus d’un patrimoine architectural remarquable dont la cathédrale Saint-Pierre et les innombrables églises et monastères mais aussi des édifices civils du XIXe siècle, dispose de nombreux musées dont celui de la bande dessinée qui fait honneur au célèbre festival annuel de la ville. Aéroport, gare TGV qui la place à deux heures de Paris et à une heure de Bordeaux, font d’Angoulême une ville attractive, bénéficiant par ailleurs d’un réseau scolaire extrêmement dense dont une université et de nombreuses écoles professionnelles.
Un habitat exceptionnel.
Profitant de la communauté d’agglomération du Grand Angoulême, la ville pratique une politique volontariste d’aménagement de son territoire et de renouvellement urbain avec galerie marchande, désenclavement des quartiers, réhabilitation de l’habitat, ce qu’atteste sa démographie positive. Profitant de son classement en zone Natura 2000, avec 44% de maisons individuelles, Angoulême présente deux faces avec la ville haute, la plus ancienne, entre Moyen-Age et XIXe siècle, riche de ses hôtels particuliers et de ses demeures bourgeoises, mais aussi, à la périphérie, avec des quartiers résidentiels pavillonnaires ou de petits immeubles, qui offrent un vaste choix entre ancien et moderne, petites et grandes surfaces, sans compter les nombreux programmes de logements neufs actuellement en cours de réalisation.
