Angers

Mais la chute de l’Empire romain obligea les habitants à se réfugier derrière des fortifications, avant que la christianisation transformât Angers en ville épiscopale, siège de nombreux ordres monastiques. Après les invasions normandes, à la fin du millénaire, la prospérité revint et la ville s’étendit dans ses faubourgs pour former de nouveaux quartiers. Rattachée à la couronne de France au début du XIIIe siècle, Angers devint une base stratégique des luttes contre la Bretagne, se ceignant alors d’une nouvelle enceinte.

Cinquième ville française au XVIe siècle.
Exemptée de taxes, récipiendaire de droits de péage sur les marchandises en transit, Angers aborda la Renaissance avec sérénité. Mais le XVIIe siècle fut moins profitable avec les contrecoups des guerres de Religion mais aussi les épidémies de peste et les famines notamment pendant la Fronde. Si la Révolution conduisit à la destruction des remparts et de quelques édifices religieux, le XIXe siècle vit l’aménagement de la cité avec la construction des boulevards extérieurs et des berges, l’édification de ponts et d’un habitat propre au Second Empire sur le modèle de Haussmann.

Une économie diversifiée.
Grâce à sa situation géographique, et historique, Angers fut de tout temps une grande place de négoce. Dès le XVIe siècle, on y vendait des toiles, des pierres de tuffeau et d’ardoise, du vin aussi. Mais le siècle suivant vit cette belle industrie s’affaiblir tandis que l’agriculture traditionnelle, maraîchère et horticole avec le chanvre et le lin qui nourrissaient l’activité textile, demeurait très présente. D’ailleurs, Angers ne tira pas profit de la révolution industrielle, ce qui n’empêcha pas sa population de croître après-guerre, favorisant l’apparition de nouveaux quartiers en périphérie et la réhabilitation du centre-ville. Au XXe siècle, s’implanta une industrie davantage diversifiée entre sous-traitance automobile, filières technologiques et centres de recherche.
 

Des infrastructures remarquables.
Angers est une grande ville, la seizième de France, avec une agglomération dense favorisée par ses universités et ses écoles supérieures. Des milliers d’étudiants qui profitent des équipements culturels nombreux mais aussi du parc de loisir du Lac de Maine, des infrastructures sportives, et de l’excellente desserte routière et ferroviaire de la commune. Sans compter les espaces verts et l’intense vie culturelle de la ville, fidèle à ce qu’elle fut tout au long de son histoire, recelant un patrimoine architectural unique qu’il serait vain de lister.

Une ville particulièrement attractive.
Angers a su profiter de sa situation géographique au cœur du Val de Loire  mais aussi de l’Europe occidentale à moins de quatre heures de Bruxelles, à une heure et demie de Paris, à 110 kilomètres de Rennes et à 80 kilomètres de Nantes, jouant délibérément la carte européenne avec de nombreux jumelages mais aussi en accueillant des entreprises internationales et un pôle de compétitivité. Une croissance économique qui accompagne le réaménagement de plusieurs quartiers qui profitent du tramway, avec un parc immobilier hétérogène composé pour un quart de maisons individuelles, doté d’un parc locatif abondant, entre centre-ville très prisé, résidences estudiantines, zones pavillonnaires et immeubles haussmanniens.