Amiens
Avant de subir les invasions barbares dès le Ve siècle avec les Francs, puis les Normands au IXe siècle. Au tournant du millénaire, Amiens connut une réelle prospérité due à son agriculture bien sûr, mais aussi à son commerce fluvial. La ville se ceignit de murailles, ce qui n’empêcha pas les dévastations de la guerre de Cent ans. Mais Amiens, sous l’égide de son évêque, gagna en autonomie, lui assurant la richesse, avant d’être rattachée à la couronne de France au XVe siècle. Conquise par les Espagnols, revenue à la France à la fin du XVIe siècle, la ville ne sut s’étendre au-delà de sa citadelle. Il fallut attendre le XVIIIe siècle pour qu’elle se rénove, s ‘équipe d’infrastructures publiques pour faire face à sa démographie largement positive. Deux siècles plus tard, Amiens souffrit durement des deux guerres mondiales, notamment lors des bombardements de 1940 où deux tiers de la ville furent détruits.
Une ville carrefour.
Profitant depuis toujours de son agriculture, Amiens se développa dès le XVIIIe siècle notamment grâce aux métiers à tisser la laine et le textile en général, tirant parti de la révolution industrielle et de l’arrivée du chemin de fer au siècle suivant. Les fortifications furent détruites et la ville put enfin s’étendre. Au XXe siècle, la cité picarde présentait une économie fortement liée au secteur de l’équipement automobile, mais aussi des produits d’entretien et autres lessives avant de miser sur les technologies nouvelles avec des services liés à la téléphonie et à l’internet. Aujourd’hui, vaste bassin d’emplois tertiaires à près de 80%, et industriels, ville carrefour entre Benelux et Angleterre, étape entre Nord et région parisienne, Amiens bénéficie de la communauté d’agglomération qui ne réunit pas moins de trente-trois communes et de très nombreux pôles de compétitivité.
Riche de son patrimoine et de son cadre de vie.
Ville d’Art et d’Histoire, Amiens s’enorgueillit d’un riche patrimoine architectural avec, notamment, ses églises du XIIIe au XVIe siècles ou plus récentes, évidemment sa cathédrale Notre-Dame, mais aussi la maison de Jules Vernes, les musées, l’abbatiale Saint-Pierre, le beffroi. Depuis plus de trente ans, la cité picarde rénove ses vieux quartiers tout en s’attachant à développer de nouveaux secteurs. Ville universitaire, jeune avec un quart d’Amiénois en dessous de 20 ans, dotée d’un hôpital CHU, Amiens joue résolument la carte du cadre de vie avec ses nombreux espaces verts et ses hortillonnages, ces jardins maraîchers situés non loin du centre-ville et irrigués par les canaux.
Un parc immobilier attractif.
Avec un parc immobilier qui mêle d’un quartier à l’autre maisons de brique, bourgeoises ou ouvrières, grands ensembles nés des Trente Glorieuses, maisons à colombage ou de pierres, mais aussi hôtels particuliers, l’architecture amiénoise se montre très diversifiée. D’autant que la ville poursuit sa politique d’aménagement et de développement économique avec immeubles tertiaires, pépinières d’entreprises, constructions de logements autour du campus ou de la gare. Un habitat diversifié composé à 39% de maisons individuelles, qui se montre attractif aussi bien à l’achat qu’à la location.