Ambérieux-en-Dombes
Un peuple appelé à disparaître.
Peuple cité par César dans ses Commentaires sur la guerre des Gaules, les Ambarres se diluèrent dans les grandes provinces créées par les Romains lors de la conquête du pays. Un nom qu’ils laissèrent à plusieurs villages des environs, rendant la tâche des historiens particulièrement difficile car les écrits anciens ne les distinguent pas toujours. On trouve néanmoins trace écrite de ce qui pourrait être les prémices de l’actuelle Ambérieux-en-Dombes au début du VIe siècle sous le nom de Ambariaco. A la fin du Ier millénaire, une église dédiée à saint Maurice y fut érigée, suivie au XIVe siècle par un château édifié par le seigneur de Thoire-Villars qui céda pourtant son domaine quelques années plus tard à Louis II duc de Bourbon, prince de Dombes.
Un village pratiquement détruit.
Vassal de la principauté de Dombes, le village subit les dommages collatéraux d’une guerre qui opposait ducs de Bourbon et Maison de Savoie, ce qui lui valut une destruction quasi totale aux premières heures du XVe siècle. Le siècle suivant ne sera pas davantage favorable au fief qui fut mis sous séquestre par François Ier avant d’être finalement restitué à la maison de Bourbon Montpensier. Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, la Dombes fut définitivement réunie à la couronne de France mais le château et les terres d’Ambérieux furent peu à peu abandonnés, les murs d’enceinte détruits et l’église romane rasée. Il fallut attendre la fin du XXe siècle pour que des travaux réhabilitent les vestiges historiques, notamment le donjon.
Terre d’agriculture et d’artisanat.
Au milieu du XIXe siècle, Ambérieux comptait un peu plus de 700 habitants et disposait d’une école laïque de garçons et d’une école de filles dirigée par des sœurs. La commune se composait alors de plusieurs hameaux dont Allouettes, Bérard, Chavagneux, Croix-Bénite, Jonchet, Maisonnettes, Micholière, Pressoir et Vermot. Aujourd’hui, terre d’agriculture, de commerces et d’artisanat, membre de la communauté de communes Dombes-Saône-Vallée, la cité rhônalpine compte une trentaine d’entreprises et d’artisans.
A quelques encablures des infrastructures lyonnaises.
Fière des vestiges de son château fort du XIVe siècle construit en briques rouges, dont les trois tours sont classées aux Monuments historiques, Ambérieux-en-Dombes attire par ailleurs de nombreux touristes pour son camping avec plan d’eau de pêche ainsi que pour les concours hippiques régionaux ou nationaux qui s’y déroulent tout au long de l’année. Si les Ambarrois ne disposent que d’une école primaire publique, ils tirent profit des innombrables infrastructures lyonnaises situées à une demi-heure de route.
Au cœur de la Dombes.
Aujourd’hui, Ambérieux-en-Dombes est une ville agréable qui a vu sa population tripler en un demi-siècle. Dans un environnement de verdure avec 220 hectares d’étangs que l’on peut découvrir au hasard des nombreux circuits de randonnée pédestre, à une trentaine de kilomètres de Lyon et de Villeurbanne et à 1h30 de Grenoble, elle abrite un parc immobilier composé à 81% de maisons individuelles qui offre une alternative intéressante pour les familles qui travaillent à Lyon et souhaitent bénéficier d’un calme rural.