Ambérieu-en-Bugey
Un village relativement prospère qui poursuivit sa croissance sous l’égide de Gondebaud, roi des Burgondes, qui y avait établi l’une de ses résidences. Par la suite, possession des seigneurs de Coligny, le domaine qui comptait également le hameau de Saint-Germain et son château fort, revint au Dauphiné suite au mariage de Béatrix de Coligny avec Humbert de la Tour du Pin de la branche des Dauphins de Viennois.
Une ville d’histoire.
Mais Dauphiné et Savoie allaient, au fil des siècles, se mener une guerre de territoire sans merci, d’autant que la Bresse avait été réunie à la Savoie au XIIIe siècle et que Saint-Germain ou Ambérieu s’avéraient un incontournable passage entre les deux provinces. Au XIVe siècle, revenu à la Savoie suite au traité de Paris, le village bénéficia de franchises et de privilèges qui facilitèrent sa croissance économique et démographique. On y cultivait essentiellement la vigne, mais aussi les fruits et les céréales et on y pratiquait l’élevage. Au XVIIe siècle, le Bugey fut rattaché à la France mais eut à subir les désastres des guerres franco-espagnoles puis des guerres de Louis XIV, prémices des dévastations révolutionnaires.
Ambérieu la Rebelle.
Au milieu du XIXe siècle, Ambérieu comptait trois mille habitants environ et abritait manufactures de toiles et de laine, de draps pour la troupe, mais aussi des filatures de coton, des tanneries et des papeteries. Carrefour européen, Ambérieu connut un nouvel essor grâce à l’arrivée du chemin de fer qui en fit un important nœud ferroviaire, puis grâce à l’aéronautique et à ses écoles de pilotage. Décorée de la croix de guerre pour sa résistance à l’occupation allemande, la commune se rebaptisa Ambérieu-en-Bugey en 1955. Aujourd’hui, elle est restée industrielle avec chimie, métallurgie, logistique, hébergeant près de 7000 entreprises au sein des parcs d’activités de la Plaine de l’Ain et de la Côtière.
Le musée du cheminot.
Ambérieu-en-Bugey recèle un intéressant patrimoine avec, notamment, les châteaux de Saint-Germain et des Allymes du XIVe siècle classés aux Monuments Historiques, le château médiéval de Tricaud restauré au début du XIXe siècle, la Grenette ancienne halle aux grains devenue médiathèque, ou même l’abbaye d’Ambronay. Et offre aux Ambarrois un musée du cheminot qui rappelle qu’Ambérieu fut l’un des plus grands centres de triage du pays, mais également des établissements scolaires jusqu’au lycée, un centre nautique, un parc aventure et ses quatre parcours sur 4 hectares, un cinéma multiplexe, une école de musique.
Au cœur d’une région verdoyante.
Située sur la rive droite de l’Albarine, à une trentaine de kilomètres de Bourg-en-Bresse et à une cinquantaine de Lyon, non loin de la Suisse, desservie par la route et le train, Ambérieu-en-Bugey s’est dotée de nombreux espaces verts dont le parc des Echelles ou du Grand Dunois sur près de 3 hectares. Et abrite un parc immobilier composé à 51% de maisons individuelles et un centre-ville entièrement rénové.
