Alfortville
...qui connut l’occupation anglaise sous Charles VII et les vicissitudes des guerres de Religion ou de la Fronde, le hameau tenait son nom d’une ancienne maison de plaisance, Hallefort. Une zone de marécages qui accueillit ses premiers habitants lors de la construction du pont d’Ivry en 1830, ne connaissant un réel essor démographique qu’au moment de l’arrivée du chemin de fer quand la ligne Paris-Lyon coupa la commune de Maisons en deux, barrière infranchissable qui allait conduire à l’autonomie du quartier d’Alfort le 1er avril 1885.
Un territoire inondable.
En cette fin de XIXe siècle, le barrage de Port-à-l’Anglais fut construit entre Vitry et Maisons, drainant des ouvriers qui s’installèrent à Alfort au cœur d’humbles lotissements bien qu’il leur fut clairement explicité qu’ils ne profiteraient d’aucune assurance en cas d’inondation. Et ce fut sur ces terres inondables que se construisirent peu à peu zones pavillonnaires et petits immeubles, puis que s’implantèrent manufactures et ateliers, faisant d’Alfortville une ville ouvrière. Des travailleurs bientôt rejoints par une importante communauté arménienne suite au génocide de 1917.
Une ville pionnière.
L’industrialisation d’Alfortville se poursuivit tout au long du XXe siècle, accompagnée de la construction pionnière de logements HLM et de grands ensembles dès 1921. Aujourd’hui, associée à Créteil et à Limeil-Brévannes, Alfortville bénéficie de la communauté d’agglomération de la plaine centrale du Val-de-Marne qui met moyens et équipements en commun, que ce soit pour l’habitat, les transports ou la politique de la ville.
Chinagora, un site étonnant.
Au confluent de la Marne et de la Seine, desservie par deux stations du RER et par cinq lignes de bus RATP, proche de l’autoroute, Alfortville abrite un remarquable complexe touristique au style chinois, Chinagora, avec hôtel, commerces, restauration et halte nautique sur la Seine. Par ailleurs la cité francilienne offre aux Alfortvillais de nombreux équipements publics dont une médiathèque et un pôle culturel, un conservatoire de musique intercommunal, un centre aquatique, stades et gymnases, mais aussi des établissements scolaires jusqu’au lycée.
Un immobilier accessible.
Destructions d’habitats vétustes et constructions de logements ou d’espaces publics modernes se sont multipliés à Alfortville depuis quelques années, notamment à Chantereine, sans compter les résidences de la Marne ou des Pontons. Une rénovation urbaine qui fait de la ville un lieu de plus en plus attractif pour ses logements au prix abordable, doté d’un parc immobilier composé à 13% de maisons individuelles.
