Albens
Un bourg aux maisons de pierre calcaire qui justifieraient son nom actuel, alba signifiant blanc en latin. Qui connut les vicissitudes de cette région alpine notamment après la chute de l’Empire et les heures noires des invasions, pour réapparaître au tournant du millénaire. Au XIVe siècle, le comté de Genève favorisa l’aménagement des étangs de Beaumont et de Crosagny, des plans d’eau qui servirent des siècles durant à la pisciculture et de réserve d’eau pour le moulin.
Rattachée à la France au XIXe siècle.
Rattachée au duché de Savoie qui fut brièvement conquis par François Ier, la région albanaise subit les contrecoups économiques et démographiques du déplacement de la capitale ducale de Chambéry vers Turin. Un duché rattaché à la France révolutionnaire quelques années avant d’être définitivement annexé en 1860 par Napoléon III Ce qui valut à Albens la construction de son église, sept ans plus tard, sous l’impulsion de l’empereur. En 1972, Albens phagocyta la commune d’Ansigny qui ne comptait plus que quelques dizaines d’habitants.
Des marais enfin asséchés.
Sur un territoire aux nombreux marais dus aux crues récurrentes, l’aménagement fut difficile. Un domaine agricole, de cultures céréalières principalement, puis d’élevage bovin dès la fin du XIXe siècle, induisant une importante production laitière et des manufactures de transformation du lait. Des marécages qui disparurent dans l’entre-deux-guerres, découvrant de nouvelles terres cultivables sur près de 800 hectares. Aujourd’hui, Albens reste tournée vers l’agriculture mais profite aussi d’un réseau de PME d’une centaine d’entreprises implantées dans plusieurs zones d’activités.
Une ville typiquement savoyarde.
Aux portes du parc naturel régional des Bauges, Albens recèle un remarquable patrimoine avec des vestiges mégalithiques ou romains, plusieurs chapelles typiquement savoyardes dont celle de Notre-Dame de Tout Pouvoir d’Ansigny, mais aussi le moulin de Crosagny ou l’étang de Braille. Et offre aux Albanais des établissements scolaires jusqu’au collège, et de nombreux équipements culturels ou sportifs.
Un environnement naturel préservé.
A une vingtaine de kilomètres de Chambéry ou d’Annecy, à une dizaine d’Aix-les-Bains, desservie par le train mais à l’écart des grands réseaux routiers, Albens abrite un parc immobilier composé à 3,5% de résidences secondaires et à 76% de maisons individuelles au cœur d’un environnement naturel préservé entre lacs d’Annecy et du Bourget.