Aix-Les-Bains
Des thermes qui n’échapperont pas à la ruine de l’Empire, entraînant celle de la ville. Au tournant du millénaire, Aix n’était plus qu’une simple bourgade vivant essentiellement de son agriculture, ceinte de remparts, mais entourée de faubourgs. Un village tranquille jusqu'au XVIIIe siècle quand pratiquement la moitié de la ville fut détruite par un incendie. Ce fut alors l’occasion de reconstruire le centre-ville et de protéger les eaux thermales dont les Aixois n’avaient jamais cessé d’user.
Une économie diversifiée.
C’est au XIXe siècle que le thermalisme d’Aix-les-Bains connut une nouvelle vogue par la grâce de Victor-Emmanuel II, entraînant à sa suite les grands de ce monde, assurant la richesse de la ville savoyarde, ce qui explique l’abondant patrimoine immobilier dont elle jouit aujourd’hui. Mais Aix sut aussi se diversifier à l’époque contemporaine dans de multiples secteurs d’activité, profitant par ailleurs du dynamisme du parc d’activité de Savoie Hexapôle.
Un riche patrimoine.
Bénéficiant de l’activité économique engendrée par ses établissements de santé dont certains spécialisés en rhumatologie, grâce aux thermes qui se sont peu à peu médicalisés, Aix-les-Bains poursuit aujourd’hui son entreprise de séduction auprès des touristes en tout genre. Faisant valoir son riche patrimoine avec ses nombreux musées, ses châteaux dont celui de la reine Victoria, son hôtel de ville ancienne demeure féodale du XVIe siècle, ses hôtels. Mais aussi le tourisme vert et de loisirs grâce au lac du Bourget, faisant de son port de plaisance en eau douce le plus grand de France, et à ses innombrables espaces verts propices aux promenades.
Une vraie croissance.
Une ville thermale certes, mais résolument tournée vers l’avenir entre lac et montagne, sachant également tirer profit des infrastructures de Chambéry toute proche (universités, préfecture, aéroport, administration, grandes entreprises). Pour preuve, la croissance démographique positive que connaît Aix-les-Bains, entraînant son extension en périphérie car la ville offre peu de terrains à bâtir et un parc immobilier plutôt ancien, avec seulement un quart de maisons individuelles.