Aix-en-Provence
Ce qui n’échappa pas aux Romains qui en firent une ville puissante avec théâtre, thermes, aqueducs, réputée pour ses sources, ce qui explique son premier nom Aquae Sextiae. Mais la chute de l’empire romain suivie d’invasions wisigoths, franques, lombardes, sarrasines, entraîna celle de la ville, bientôt réactivée par la christianisation, devenue évêché dès le Ve siècle. Résidence des comtes de Provence au XIIe siècle, Aix se développa autour du palais, de l’église cathédrale mais aussi de ses quartiers populaires et de ses nombreux commerces et artisans.
Déclinante à la Révolution.
Rattachée à la couronne de France, abritant le parlement de Provence aux premières lueurs du XVIe siècle, la ville connut un nouvel essor grâce à la nomination de Michel Mazarin, frère du célèbre cardinal, à la tête de l’archevêché, qui oeuvra à l’agrandissement de la ville. Mais la Révolution mit un terme à son pouvoir administratif régional avec la suppression du parlement, fit de Marseille la préfecture des Bouches-du-Rhône, entraînant la chute démographique et économique d’Aix.
Une économie renaissante.
Le XIXe siècle ne fit qu’entériner la décroissance d’Aix qu’on surnomma « la belle endormie », même si elle continuait de se développer en périphérie avec la destruction progressive des remparts. En dépit de manufactures agroalimentaires, de chapellerie, de savon, de textile aussi, l’industrie peina à prospérer à l’écart du chemin de fer qui n’arrivera que de façon tardive. Il fallut attendre la moitié du XXe siècle pour que Aix-en-Provence renoue avec prospérité économique et essor démographique. Grâce à son pôle universitaire, ses activités tertiaires et les nouvelles technologies, l’aéronautique, l’agroalimentaire, mais aussi la réhabilitation de son centre historique et ses nombreuses manifestations culturelles nationales qui en font une ville éminemment touristique.
Un exceptionnel patrimoine architectural.
Avec un pôle d’activité de 800 hectares en périphérie, Aix-en-Provence joue la carte du développement économique, tirant profit de l’aire urbaine de Marseille-Aix-en-Provence, troisième du genre après Paris et Lyon. Mais aussi le développement touristique avec pas moins de cent quarante monuments classés, dont la cathédrale Saint-Sauveur, des églises du XIVe et XVIIIe siècles, l’hôtel de ville, la bastide du Roi René, et bien sûr le cours Mirabeau, offrant un patrimoine architectural aussi étendu que varié.
Une ville très prisée.
A un peu plus de trois heures de la capitale par le TGV, à vingt minutes de Marseille, patrimoine architectural, université, développement économique, font d’Aix-en-Provence une ville très prisée sans compter que son climat agréable attire un troisième âge qui fait bon ménage avec une vie estudiantine animée. Une ville dotée d’un parc immobilier évidemment très diversifié, offrant un vaste choix aussi bien à la location qu’à l’achat, entre immeubles de standing dans la vieille ville, quartiers résidentiels ou populaires, habitat ancien et résidences nouvelles, dont 22% de maisons individuelles généralement situées dans les quartiers extérieurs.