Agen
Devenue cité gallo-romaine peu à peu étendue dans la plaine, Agen se développa, surtout par son commerce vivifié par les axes routiers et les voies fluviales. En dépit de sa christianisation précoce, la ville n’échappa pas aux invasions barbares de toutes sortes jusqu’à devenir territoire des Burgondes. Pour passer sous l’égide du royaume de Toulouse au VIIe siècle avant de se voir dévastée par les invasions sarrasines, enfin arrêtées à Poitiers en 732. L’Agenais devint un comté, menacé par les invasions normandes, qui réduisirent la ville à quelques hameaux plus ou moins fortifiés.
Une longue suite de prospérité et de catastrophes.
Le nouveau millénaire apporta enfin paix et croissance à Agen, bien que rattachée à l’Aquitaine en butte aux luttes de pouvoir entre Anglais, royaume de France et comté de Toulouse. Au XIIIe siècle, la ville se ceignit de murailles, et vit s’installer de nombreux ordres monastiques ce qui ne l’empêcha pas de subir la vague cathare et les luttes albigeoises, puis la guerre de Cent ans avec ses famines et ses épidémies dévastatrices. Une succession de périodes de prospérité et de malheurs qui se poursuivit jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, entre guerres de Religion, frondes et autres pillages. La ville put enfin se reconstruire et s’étendre au-delà de ses faubourgs, adoptant le modèle haussmannien à la fin du XIXe siècle.
Une ville réputée.
De tous temps, grâce à ses terres fertiles, l’Agenais produisit, transforma et exporta son agroalimentaire, avec vergers, céréales, vigne. Dès le XVIIe siècle, Agen était réputée pour ses foires aux bestiaux, et aux pruneaux Au siècle suivant, les manufactures de textile, notamment de voiles marines et de cotonnades imprimées, le commerce sur le canal du Midi apportèrent aux Agenais une prospérité certaine, mise à mal par le phylloxéra et l’effondrement du prix des céréales. Au XXe siècle, Agen devint ville de garnison, vit sa démographie augmenter par l’exode rural puis, plus tard, par l’arrivée des rapatriés d’Afrique du Nord. Mais il fallut attendre l’autoroute des Deux-Mers, la ligne TGV, l’aérodrome, pour que le tertiaire redonne un souffle à la ville, accompagné par les industries pharmaceutiques, agroalimentaires, touristiques aussi.
Fière de son cadre de vie.
A mi-chemin de Bordeaux et de Toulouse, ville moyenne entre Atlantique et Méditerranée, préfecture du Lot-et-Garonne, fière de son cadre de vie typique du sud-ouest, célèbre pour ses activités sportives dont le rugby, Agen met aujourd’hui en valeur son territoire en réaménageant les berges de la Garonne, en créant des rues piétonnes, en rénovant les habitats sociaux des Trente Glorieuses, en construisant des logements neufs. Et tire profit de la communauté d’agglomération pour accroître son offre économique et redevenir attractive.
Une offre immobilière diversifiée.
Avec un parc immobilier plutôt ancien même si de nombreux projets de construction sont en voie de réalisation, dont un tiers de maisons individuelles seulement ce qui en fait une rareté dans la région, Agen présente un habitat diversifié, avec une offre locative très importante, entre secteur résidentiel et ses villas contemporaines, quartiers de standing ou populaires le long de la Garonne.
