Retraités, vous pouvez acheter un bien immobilier !
Les raisons de changer d’adresse sont multiples : le désir d’un environnement paisible, de retrouver sa région natale, de bénéficier d’un climat plus clément ou encore de se rapprocher des enfants. Autant de souhaits qui se confrontent à la crainte de déménager quand on est ancré dans ses habitudes mais aussi à la difficulté de choisir le logement idéal pour sa retraite.
Choisissez avec soin votre lieu de résidence.
Si la vie citadine vous pèse aujourd’hui et que l’appel du calme se fait pressant, gardez à l’esprit que les déplacements peuvent devenir malaisés pour peu que la maladie ou la fatigue s’en mêlent. Ce qui revient à dire que le charmant enclos isolé à la campagne ou le chalet perdu dans les montagnes sont à proscrire. Sans afficher un pessimisme de mauvais aloi, il vaut mieux résider à proximité de services de médecine mais aussi de commerces ou de transports en commun. Car rien ne vous garantit la pérennité ad vitam aeternam de votre permis de conduire…
Une distribution adaptée à vos vieux jours.
Même si aujourd’hui vous êtes en pleine forme, favorisez une distribution des lieux peu contraignante : les maisons à étages ou en duplex, les salles de bains éloignées de la chambre, les coins et recoins difficiles d’accès et autres corridors étroits sont à bannir. Privilégiez les appartements en rez-de-chaussée ou les villas de plain-pied avec une entrée spacieuse et de larges couloirs, sans marches ni pallier. Et puis, si vos moyens vous l’autorisent, prévoyez une pièce supplémentaire qui pourra servir de bureau ou de chambre d’ami puis, le cas échéant, permettre l’accueil d’une aide à domicile pour vous assister dans vos tâches de tous les jours. Pour finir, évitez les grands terrains car le plaisir du jardinage peut rapidement se muer en corvées harassantes…
Et pourquoi pas une résidence senior ?
Depuis quelques années, les résidences services réservées aux seniors se multiplient et procurent à ceux qui veulent échapper aux tracas de la vie quotidienne ou à la solitude, des solutions parfaitement adaptées à leurs désirs. Activités sportives et sorties culturelles, services à la carte (soins esthétiques, coiffure, restauration, animations ludiques…) et conciergerie s’ajoutent à un milieu sécurisé et à une ambiance conviviale qui n’ont plus rien à voir, ni de loin ni de près, avec les maisons de retraite d’antan. Certes, ces dispositions ont un coût mais votre quiétude et votre confort ont-ils un prix ?
Une garantie indispensable à l’emprunt.
Passé la soixantaine, acheter peut se révéler compliqué. Si vous êtes solvable ou disposez d’une capacité d’endettement suffisante voire d’un capital, l’obtention d’un crédit devrait se résoudre aisément. En revanche, la souscription d’une protection décès-invalidité risque de poser problème, surtout si vous connaissez quelques ennuis, plus ou moins graves, de santé. A priori, les organismes financiers vous refuseront le bénéfice d’un contrat groupe mais la loi admet aujourd’hui la délégation d’assurance, autrement dit la possibilité de vous assurer en individuel auprès de toute compagnie. Par ailleurs, la convention AERAS offre également l’opportunité de contourner cet obstacle même si le montant de la prime menace de flamber.
Cependant, les candidats au prêt disposent d’un remède ultime, s’ils détiennent de l’épargne : le nantissement qui permet de cautionner l’emprunt par un contrat d’assurance-vie ou par un portefeuille de placements mobiliers.
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