Prix immobiliers : Paris distancé par Londres, New York et San Francisco !
L'HISTOIRE
Présent dans plus de 80 pays, le réseau d’agences immobilières Century 21 vient de se livrer à ce petit jeu. Il ne faut pas prendre ce constat au pied de la lettre, car des villes connues pour la cherté de leur immobilier (Monaco, Hongkong, Genève…) ne sont pas dans le champ de cette étude. Néanmoins, cela donne une bonne idée des disparités qui existent sur le globe quand on veut se mettre un toit sur la tête.
Sans grande surprise, malgré la survenue prochaine du Brexit, c’est Londres (photo) qui pratique les prix les plus prohibitifs de ce panel. Avec le budget défini, un acheteur peut se payer seulement 18m2 dans la ville bercée par la Tamise. Pas loin derrière, New York où l’on peut s’offrir 20 m2. SanFrancisco qui héberge tous les startuppeurs de la Silicon Valley complète ce podium avec 28 m2.
Autrement dit, les villes les plus chères ne sont pas forcément les capitales. La preuve, Paris n’arrive qu’en quatrième position avec 31m2.
À l’autre bout du spectre, on trouve Le Cap où l’on peut acquérir une villa de 600 m2.
Plus surprenant, l’Australie est beaucoup moins chère que les pays occidentalisés. Avec cette somme, on peut se payer 114m2 à Sydney, la capitale, et même 400 m2 à Melbourne.
Les autres marchés qui sont au coeur du peloton réservent aussi des surprises.
Par exemple, les prix ont flambé en Europe centrale.
Résultat : Prague (80 m2) et Bratislava (85 m2) sont plus chères que Bruxelles(90 m2) ou Porto (97 m2).
JEAN-YVES GUÉRIN