Paris et l’automobile : le divorce est consommé
Parallèlement, la progression de l’usage des transports en commun, du vélo et des véhicules partagés, ne montre aucun signe de fléchissement depuis plusieurs années. Suite à quoi, la mairie de Paris a décidé de modifier son plan local d’urbanisme (PLU) levant l’obligation de prévoir des places de stationnement pour chaque nouvel immeuble construit. Même si cela va compliquer la vie des parisiens véhiculés, on ne peut qu’approuver.
Une obligation levée mais compensée par une autre.
Cette modification du PLU devrait intéresser au premier chef les promoteurs car l’obligation de prévoir des places de stationnement pour chaque nouvel immeuble construit est désormais laissée à l’appréciation des entrepreneurs. Ce qui leur permettra de réduire drastiquement les coûts de construction et les contraintes architecturales. Comme on pouvait s’y attendre, il y a un revers à cette jolie médaille puisque les parcs réservés aux 2-roues seront plus sévèrement réglementés : 2 % de la surface totale de tout parc de stationnement réalisé (hors aires de circulation), avec un minimum de 5m² pour les 2-roues motorisés. Et, à destination des vélos, une superficie au moins égale à 3 % de la surface de plancher sur 10m² a minima dont un tiers dans des locaux clos et couverts, les deux tiers restants pouvant être aménagés dans des espaces libres mais abrités.
Une occasion à saisir ?
On notera au passage que cette suppression d’obligation de construire des places de parking devrait largement faciliter la transformation des bureaux en habitations, l’un des moyens pour résorber les problèmes endémiques de logements à Paris. Enfin, autre effet secondaire de cette mesure : les propriétaires de parking devraient à terme voir la demande sérieusement augmenter, que ce soit à l’achat ou à la location. Voilà certainement l’occasion d’investir, même avec un petit capital, ce que vous confirmera votre conseiller Century 21 si vous prenez le soin de l’interroger à cet égard.