Les avant-contrats
Mais avant cela, il faudra signer avec l’autre partie un avant-contrat pour matérialiser votre engagement.
La rédaction d’un contrat étant complexe puisqu’elle implique un certain nombre de mentions obligatoires (sous peine de nullité), il est préférable de recourir à un professionnel (agent immobilier, notaire).
Il existe deux types d’avant-contrats, lesquels sont qualifiés juridiquement de "promesse" :
- la promesse synallagmatique de vente, plus communément appelée compromis de vente
- la promesse unilatérale de vente ("promesse")
Qu’il signe un compromis ou une promesse de vente, l’acquéreur non professionnel d’un bien à usage d’habitation a 10 jours pour se rétracter. Ce droit résulte de la loi Solidarité et Renouvellement Urbains, dite loi SRU, du 13 décembre 2000.
Le délai de 10 jours court à compter du lendemain :
- de la remise en mains propres de l’original de l’avant-contrat à l’acquéreur, ou
- de la première présentation de la lettre recommandée avec accusé de réception lui notifiant l’original de l’avant-contrat.
En cas de rétractation, l’indemnité d’immobilisation ou l’acompte versé devra être restitué dans un délai de 21 jours à compter du lendemain de ladite rétractation. En cas de non-rétractation, la somme versée s’impute sur le prix de vente.
Qu’elle résulte d’un compromis ou d’une promesse de vente, la vente ne pourra se faire que si des conditions suspensives sont réalisées.
Les plus fréquentes sont l’obtention d’un prêt par l’acquéreur, la vérification de l’état hypothécaire, la purge du droit de préemption de la mairie, l’obtention d’un certificat d’urbanisme…
Une fois toutes les conditions levées, l’acte authentique pourra être signé.
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