Les acquéreurs immobiliers en 2014 sont-ils tous riches ?
Pas forcément, donc, la population à laquelle on s'attend, puisque ce n'est pas celle qui, a priori, possède les plus hauts revenus. Etrangement, pour les catégories socio-professionnelles supposées avoir un pouvoir d'achat supérieur, on assiste à une baisse du nombre d'accédants à la propriété. C'est notamment le cas parmi les cadres supérieurs.
Avec l'entrée en vigueur de la loi ALUR et la baisse des ventes à titre d'investissement locatif, aujourd'hui, ce sont près de 73 % des transactions qui sont réalisées pour acheter une résidence principale. L'achat de résidences secondaires recule sensiblement pour représenter moins de 7% du volume total des ventes. Quant aux investisseurs, ils sont fortement refroidis pour ne pas dire découragés par les prises de position du gouvernement sur les éventuelles réquisitions, la taxation des plus-values et l'encadrement des loyers.
Si l'on regarde de plus près les tranches d'âge, on s'aperçoit que les moins de 30 ans sont de plus en plus présents parmi les acquéreurs. Ils représentent aujourd'hui près de 20% du marché, un pourcentage quasi équivalent à celui des 40-50 ans. Cela prouve donc une chose : les temps ont changé. Avec la baisse des taux d'intérêts et le recul des prix immobiliers, il est aujourd'hui plus facile de devenir propriétaire. Pas besoin pour cela d'avoir une fortune à faire fructifier dans la pierre...
Retrouvez d'autres articles sur La Chaîne Immobilière.