Le marché immobilier de l’ancien au 1er semestre 2020
Lundi 6 juillet, Laurent VIMONT, président de Century 21 France, animait la conférence de presse semestrielle du Réseau après la mise en pause forcée du marché durant 8 semaines et la levée du confinement le 11 mai dernier provoquant une reprise de l’activité sur les chapeaux de roue. Flashback sur un 1er semestre 2020 hors norme.
Jusqu’au 17 mars, le marché immobilier de l’ancien continuait sur la lancée de 2019 avec des nombres de ventes en hausse dans le Réseau CENTURY 21 (groupe Nexity) : + 6,8% pour les appartements et +7,6% pour les maisons par rapport à la même période sur 2019, déjà exceptionnelle. Que s’est-il passé depuis ? Que retenir de ce premier semestre ?
Une demande forte, des prix records sur la France entière et à Paris
Après une chute de 50% du trafic du site Internet century21.fr durant le confinement, les mois de mai et juin enregistrent des records d’audience avec 3,1 millions et 3,5 millions de visiteurs. La demande en agences est extraordinairement forte. En effet, aux clients qui avaient entamé des démarches avant le confinement s’ajoutent ceux qui ont mûri des projets pendant la période. Aussi, les prix au m2 et les montants d’acquisition atteignent des niveaux historiques : +2,3% pour les maisons (2160 euros le m2/241 505 euros, en moyenne) et +3,1% pour les appartements (3638 euros le m2/ 214 123 euros, en moyenne).
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Intention n’est pas action
Le confinement n’a pas généré un départ massif de citadins vers des secteurs périurbains ni l’achat de biens avec une pièce en plus ou un espace extérieur. Ou pas encore. L’achat de résidences secondaires n’est pas non plus boosté. Cela ne représente que 4,3% des transactions depuis le 11 mai. Représentant 68,3% des acquisitions, c’est la résidence principale aux dépens de l’investissement locatif qui l’emporte et les moins de 40 ans représentent 50% des acheteurs. Tandis que la Bourse ne cesse de subir des évolutions erratiques, la pierre, plus que jamais, est considérée comme LA valeur refuge pour les Français.
Des taux de crédit toujours bas, mais un apport personnel davantage sollicité
La durée moyenne du crédit tous biens confondus est de 21,1 ans. Les prix augmentant, ce sont les économies et les ressources des ménages qui sont impactées : l’apport personnel nécessaire pour l’achat d’un bien immobilier est en hausse.
Quelles perspectives pour le second semestre 2020 ?
Si les taux d’intérêt se maintiennent et les conditions d’octroi ne se durcissent pas davantage, le marché de l’immobilier ancien devrait demeurer porteur car la demande est extrêmement forte. Mais quelles seront les conséquences de la crise du COVID-19 sur les entreprises, le maintien des emplois et par ricochet sur l’immobilier ? « J’ai appris à dire, je ne sais pas » conclut le Président de Century 21 France.
Retrouvez la conférence de presse comme si vous y étiez !