Le chèque énergie devrait simplifier la donne
Ce qui est notoirement le cas des tarifs sociaux de l’électricité et du gaz (tarif spécial de solidarité et tarif de première nécessité), destinés à faciliter le paiement des factures afférentes. Un système actuellement en vigueur qui présente des absurdités dont l’obligation que les compteurs soient établis au même nom que le demandeur n’est pas la moindre.
Une expérimentation dans 4 départements.
Bref, le législateur s’est penché sur un dispositif plus équitable et, on l’espère, plus simple : le chèque énergie. Aujourd’hui expérimenté dans quatre départements (Aveyron, Côtes-d’Armor, Ardèche et Pas-de-Calais) pour être généralisé dans l’ensemble du pays d’ici à 2018, ce chèque énergie sera envoyé une fois par an au bénéficiaire qui pourra en profiter quel que soit le type de chauffage utilisé (fioul, gaz, électricité, bois…), une nouveauté puisque seuls l’électricité et le gaz bénéficiaient jusqu’alors d’un tarif réduit. Reste que cette aide prend en compte les gains de l’année précédente sans considérer une éventuelle urgence sociale.
Une aide délivrée automatiquement.
La délivrance ce chèque étant assujettie au revenu fiscal, les ménages n’auront aucune démarche à accomplir pour le recevoir chaque année. Celui-ci affichera un montant moyen de 150€ (entre 48€ et 227€ selon les ressources et la composition du foyer) et devra être utilisé avant le 31 mars (à la fin de l’hiver, donc). Quant au fournisseur d’énergie, il pourra se faire payer par virement en s’étant inscrit au préalable sur le site afférent puis en faisant sa demande de règlement avant le 31 mai suivant la date de validité indiquée sur le chèque.
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