Le changement de chauffage, c'est maintenant !
En effet, chaque partisan d’une solution présente des arguments recevables mais aussi discutables. Car tout est affaire de paramètres individuels. S’agit-il d’une installation dans une construction neuve ou un remplacement ? Le logement est-il localisé à la montagne ou en plaine, au sud ou au nord ? Est-ce un appartement ou une maison individuelle ? Et, dans ce dernier cas, est-elle mitoyenne, située en ville ou à la campagne ? Cette liste, évidemment non exhaustive, démontre la complexité de ce choix et confirme qu’il n’existe pas de réponse idéale.
La transformation d’un système existant.
Dans le cas d’une rénovation, vous avez tout intérêt à effectuer un audit thermique afin de connaître les caractéristiques de votre habitation mais aussi un diagnostic de performance énergétique qui évaluera votre consommation future d’énergie. Des mesures qui seront d’un précieux secours pour envisager les travaux d’isolation nécessaires, à l’intérieur ou à l’extérieur du bâtiment, ainsi que la ventilation indispensable à la maîtrise de l’humidité. Sans oublier que le prix et la difficulté des travaux vous feront peut-être opter pour un chauffage indépendant par pièce plutôt que pour une chaudière.
D’autres questions pour les constructions neuves.
S’il s’agit d’une construction neuve, sachez qu’en dehors des questions précitées, d’autres interrogations peuvent surgir : est-ce une résidence principale ou secondaire ? Car, dans ce dernier cas, l’impact du type d’énergie sur vos dépenses sera moins déterminant. Avez-vous envisagé toutes les formes d’économies d’énergie passive (double ou triple vitrages, isolation, etc.) ? Allez-vous utiliser le même système pour le chauffage et la production d’eau chaude ?
L’écologie, un facteur déterminant.
D’un point de vue écologique, toutes les énergies n’ont pas le même impact sur l’environnement, un facteur qui peut être déterminant pour ceux qui souhaitent rejeter le moins d’émissions nocives possible. Ainsi le gaz naturel produit-il peu de gaz à effet de serre à l’instar de l’électricité, ce qui n’est évidemment pas le cas du fioul. Un choix par ailleurs crucial car il s’agit de la plus grosse dépense énergétique de son habitat.
Un ratio investissement/prix de l’énergie incalculable.
Enfin, dernier point, il serait idéal de connaître le ratio entre l’investissement initial et les dépenses d’entretien/énergie tout au long de la durée de vie du système. Or, ces dernières années, les énergies fossiles ont connu hausses et baisses spectaculaires qui, à l’évidence, interdisent toute estimation future sérieuse et induisent des effets capitaux sur un choix peut-être catastrophique d’un point de vue financier.
Favoriser les économies d’énergie passive.
Pour résumer, s’il existe mille et une solutions de chauffage, aucune ne saurait s’imposer définitivement. Ce qui revient à dire que vous avez tout intérêt à privilégier, autant que faire se peut, les économies d’énergie passive qui ne dépendent pas des fluctuations de prix du fioul, du gaz ou de l’électricité et se résument pour l’essentiel à l’isolation de votre logement. Ainsi, pour une facture annuelle de chauffage s’élevant à 2500 euros dans le cas d’une maison mal isolée, vous paierez moins de 1000 euros dans un logement dit « à basse consommation ».