La baisse des prix immobiliers va-t-elle se confirmer cette année ?

Elle pourrait, en moyenne, atteindre - 2,5% pour les appartements anciens et - 0,6% pour les maisons.
Jusqu'alors, les métropoles de province les plus dynamiques comme Lyon, Toulouse et Bordeaux ne subissaient qu'une baisse des volumes de transactions.

Depuis, le début de l'année, elles sont à leur tour affectées par la baisse des prix. Ainsi, le prix des maisons, par exemple, diminué de - 2,2% à Lyon, sur un an.

Dans la capitale, le recul des prix pourrait s'amplifier. Selon les indicateurs avancés des notaires franciliens (basés sur les avant-contrats de vente), les prix pourraient tomber à 7.840 euros/m² fin avril 2015, après être repassés sous le seuil des 8000 euros en décembre dernier.

Dans les villes moyennes, la chute devrait se poursuivre cette année, mais à un rythme moins soutenu qu'en 2014, année durant laquelle les prix ont parfois baissé de 10%, voire 20% dans certaines zones rurales.

Malgré la baisse des prix et des taux historiquement bas permettant d'emprunter davantage, les acquéreurs hésitent à s'engager, car les perspectives économiques françaises sont encore incertaines, estiment les notaires.

Faute de reprise de la croissance, la rencontre entre l'offre et la demande pourrait donc se traduire par de nouvelles baisses des prix, en province comme à Paris.