Jouer sur le déficit foncier pour payer moins d’impôts.
Outre d’intéressantes perspectives de plus-values, les travaux de rénovation donnent en effet la possibilité de créer un déficit foncier. Un dispositif très intéressant pour les contribuables faiblement imposés, qui bénéficient alors d’allègements fiscaux.
L’investisseur qui se place sous le régime réel des revenus fonciers (et non du régime micro-foncier) et qui génère plus de charges que de recettes peut en effet imputer le déficit foncier sur son revenu global, dans la limite des 10 700 euros. Un contribuable imposé à 40 % réalise ainsi une économie immédiate de 4 280 euros.
Si le revenu global est insuffisant pour absorber le déficit, l’excédent s’impute sur les revenus globaux des dix années suivantes.
Attention : le logement doit être loué durant les trois années qui suivent l’imputation du déficit. Si le locataire donne congé, l’investisseur a donc intérêt à lui trouver un successeur au plus vite.