Acheter dès 25 ans, c'est possible !
Les professionnels de l'immobilier conseillent souvent aux jeunes d'acheter plutôt que de louer, ils se constituent ainsi un patrimoine dès le début de leur carrière qu'ils pourront réutiliser par la suite pour acheter plus grand (le premier achat est aussi appelé « tremplin ») lorsque leur projet de vie aura évolué, ou qui leur permettra de se retrouver (idéalement) sans emprunt à peine atteinte leur cinquantaine, donc libres d'engager des dépenses ailleurs ou de vivre très confortablement.
Les banques, de leur côté, encouragent les jeunes à sauter le pas en leur proposant des taux avantageux et des facilités. Elles souhaitent, en effet, les attirer car ils représentent une population à fort potentiel. Pour cela, elles n'hésitent pas à faire des décotes de 0,30% sur le taux d'intérêt.
Actuellement, les moins de 35 ans ont un gros avantage : ils sont choyés par les établissements bancaires qui leur proposent des taux historiquement bas, de l'ordre de 2,5%.
Le frein vient en fait souvent des jeunes eux-mêmes qui sont un peu craintifs et réticents à l'idée de s'engager sur une période aussi longue que celle induite dans un crédit immobilier (souvent 15, 20 ou 25 ans), sans avoir de visibilité sur leur avenir professionnel ou même leur stabilité géographique.
C'est pourquoi il est conseillé aux jeunes, intéressés par un achat, de commencer par des surfaces en adéquation avec leurs besoins et leurs finances. Plutôt que de se lancer dans l'investissement d'un trois pièces, il vaut mieux commencer par un studio, un deux pièces voire un parking.
Souvent, les agents immobiliers proposent aussi des appartements avec travaux ou carrément des biens à rénover. L'énergie de leurs 20 ans permet de vivre cette période de travaux relativement sereinement (surtout s'ils sont un peu bricoleurs) et cela peut présenter un réel avantage sur le plan financier.
Voici quoi qu'il en soit quelques conseils à suivre avant de se lancer dans le premier achat : toujours visiter le bien à différentes heures de la journée, bien réfléchir avant de jeter son dévolu sur un logement éloigné des transports en commun, vérifier quels travaux sont à venir ou ont été votés par la copropriété, et établir un budget rigoureux pour savoir précisément quel montant engager sans se serrer trop la ceinture.
Bon à savoir : les jeunes peuvent bénéficier d'aides mises en place par leurs régions qui souhaitent faciliter l'accession à la propriété. N'hésitez donc pas à vous renseigner auprès de votre ville, de la communauté de communes et du Conseil régional.
Consultez également vos entreprises : elles peuvent parfois vous consentir un prêt à taux préférentiel. Par ailleurs, le prêt à taux 0 %, appelé aussi PTZ, a été élargi afin d'en faire bénéficier un plus grand nombre de Français. Ce financement proposé par l'État sur lequel, comme son nom l'indique, il n'y a pas d'intérêts à payer, est soumis à conditions : vérifiez si vous pouvez en bénéficier.
Vous pouvez aussi cumuler le Prêt à l'Accession Sociale (PAS) et l'APL. L'obtention d'un PAS est conditionnée par les ressources de l'acquéreur.
Si vous vivez encore chez vos parents au moment de vous lancer dans l'acquisition d'un bien immobilier et êtes rattaché à leur foyer fiscal, vous pourrez sans aucun doute y avoir droit.
Le PAS permet de décrocher un taux d'intérêt avantageux sur un crédit longue durée (20 ans et plus), de bénéficier de frais de cautionnement réduits et surtout d'ouvrir le droit à l'APL.
Cette dernière viendra alors se déduire du montant du prêt. Vous avez tout à y gagner !
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