Achat : négociez au plus serré avec votre banque !
Les frais de dossier. Ils sont annoncés par le conseiller bancaire dès la première entrevue. Leur montant est librement décidé par l’organisme prêteur (généralement 1%) mais n’est pas neutre puisqu’il se chiffre parfois à plusieurs centaines, voire milliers d’euros. Payables en une seule fois, ces frais de dossier ne sont en fait qu’un affichage de façade. Il est souvent possible de les réduire, voire de les supprimer. Ce paramètre fera partie de la discussion avec la banque.
Le taux d’intérêt. Il n’est pas intangible ! Là encore, il existe une marge entre le taux affiché à l’origine et celui accordé au final. On parvient à négocier avec le banquier le plus souvent avec, sur la table, les propositions d’établissements concurrents.
L’assurance décès-invalidité. La souscription d’une assurance est systématiquement proposée par la banque même si, en théorie, elle n’est pas obligatoire. Ne vous laissez pas séduire par la facilité d’une couverture proposée par celle-ci sans vous être renseigné auprès d’un courtier. Le jeu en vaut souvent la chandelle avec une économie à la clef de 0,1% à 0,2% sur le TAEG. Par ailleurs, si vous avez déjà signé l’offre de prêt de votre banque, assurances incluses, sachez que vous pouvez en changer pendant les 12 mois qui suivent la signature du prêt, sous réserve que l’assurance de remplacement présente les mêmes garanties que celle souscrite initialement.
Le poids de l’apport personnel. Les banques adorent les clients bien dotés qui financent largement leur acquisition immobilière. D’ailleurs, le taux de crédit qu’elles proposent varie souvent en fonction du montant de l’apport personnel. Plus ce dernier est important, meilleures sont les conditions du prêt. Pour mémoire, sont considérés comme de l’apport personnel les économies en espèces sonnantes et trébuchantes, mais aussi l’épargne logement (plan ou compte), un prêt à taux zéro (PTZ), un prêt Action Logement (ex-1% Logement).
La domiciliation des revenus dans la balance. Dans le cadre de l’acquisition d’une résidence principale, l’établissement prêteur demande souvent la domiciliation bancaire du ou des emprunteur(s). C’est une des conditions d’obtention du prêt. Attention, vous n’êtes pas pour autant obligé d’y domicilier tous vos avoirs et placements.
Retarder les premiers remboursements. Souscrire un crédit immobilier nécessite parfois quelques aménagements « sur mesure » que vous pouvez demander à la banque. Par exemple, cette dernière peut accepter de financer les frais de notaire, ou encore de différer les remboursements de quelques mois. Certaines banques proposent également des premières mensualités allégées au cours des 3, 6 ou 9 premiers mois. Toutes ces options doivent, bien sûr, être négociées avant la signature du prêt.
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