Les commerces qui ont le vent en poupe
Des situations extrêmement contrastées donc, en dépit de la crise économique, qui offrent de belles opportunités notamment à ceux qui optent pour des solutions modernes qui répondent aux aspirations de clients forcément de plus en plus exigeants. Franchises, magasins traditionnels, éthiques ou bio voire soutenus par l’internet, sans compter les commerces qui correspondent à une demande quotidienne des habitants locaux, les moyens de réussir son entreprise ne manquent pas.
Le marché de la franchise.
Même s’il surfe souvent sur des vogues parfois éphémères, le marché de la franchise n’en constitue pas moins un secteur en fort développement : cigarettes électroniques, waterbike, produits connectés, personnalisation de coque de téléphone mobile, etc. A ces concepts innovants s’ajoutent les grandes enseignes qui prennent de plus en plus le parti d’un maillage serré de l’Hexagone en multipliant les franchises, à l’instar de la Fnac, de Darty, de Burger King sans omettre les valeurs sûres que sont le bricolage, les produits diététiques et l’alimentation spécialisée, les chocolatiers ou les caves à vin.
Les magasins traditionnels.
Après plusieurs années sombres, le commerce traditionnel se redresse. Qu’il s’agisse de la distribution de fleurs, de matériel de bricolage ou de produits de loisirs, de denrées alimentaires prêtes à consommer (sous vide ou surgelées) et de grignotage, chacun de ces secteurs peut se montrer rentable pour peu qu’il s’accompagne de services ajoutés : livraison, présentation personnalisée, SAV, conseils sur mesure… D’autant que de nombreuses municipalités ont compris qu’elles devaient réagir pour conserver l’animation des centres-ville et se déclarent prêtes à soutenir la reprise de ses magasins. Bref, la proximité revient à la mode…
Le commerce éthique et bio.
Si au niveau international le commerce équitable est en plein essor avec plus de 6 milliards d’euros d’échanges en 2014, il se montre également en progrès constant en France avec 500 millions de chiffre d’affaires et une croissance de 16% en 2014[1]. Une façon de produire et de distribuer qui bénéficie d’un fort capital de sympathie auprès des Français qui avouent se sentir proches de cette démarche dans toutes les enquêtes d’opinion récentes. De surcroît, la convergence entre ce négoce équitable et l’agriculture biologique a permis de renforcer ces deux pôles, les pouvoirs publics affichant par ailleurs la volonté d’accompagner ce mouvement par des aides.
Avec le soutien de l’e-commerce.
Les ventes sur internet ne cessent de croître au point d’atteindre en 2014 près de 57 milliards d’euros. Devant ce nouveau mode de distribution dont l’extension est inéluctable, de nombreux commerces de proximité ont su réagir en faisant un allié de cet ennemi potentiel. Ainsi, l’animation d’un site internet (vitrine ou marchand) est-elle devenue monnaie courante chez les fleuristes, les fromagers, les primeurs mais aussi chez les hôtels et les restaurants. Un véritable outil de développement pour se faire connaître, fidéliser ses clients et communiquer sur les opérations spéciales sans oublier les multiples applications du m-commerce (sur téléphone mobile) qui sont promues à un bel avenir.
[1] http://www.developpement-durable.gouv.fr/Le-commerce-equitable,43335.html
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