Qui peut encore acheter en 2014 ?
Par Christel Villedieu - crédit photo : Abaca
Publié le 23/09/2014
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Mis à jour le 24/11/2016
Contrairement aux idées reçues, les employés et les ouvriers constituent l'essentiel des acquéreurs immobiliers au cours du premier semestre 2014.
Halte aux idées reçues ! Ce n'est pas parce que l'on a moins de trente ans ou que l'on est ouvrier que l'on ne peut pas acheter en France.
Les moins de 30 ans sont également largement représentés. Dans ce paysage toutefois, Paris fait, une fois de plus, figure d'exception.
« Aujourd'hui, tout le monde peut devenir acquéreur », affirme Laurent Vimont, Président de Century 21 France. Bien sûr, l'essentiel des transactions est toujours réalisé par les 30-50 ans (28% pour les 30-40 ans et 21,7% pour les 40-50 ans au cours du premier semestre 2014) mais les moins de 30 ans ne sont pas en reste. Ils représentent 19,5% des investisseurs sur cette période contre 18,9% au cours du premier semestre 2013, selon CENTURY 21. Une tendance que l'on retrouve aux quatre coins de la France, malgré quelques disparités. « Les conditions du marché permettent aux jeunes de transformer le « je veux » en « je peux » », explique Laurent Vimont.
Des conditions de marché favorables ? Si les prix des biens en vente restent relativement stables, les taux d'intérêt des crédits immobiliers sont particulièrement bas. Résultat, l'apport nécessaire à l'achat est bien moins important qu'il y a quelques années.
Pour acheter, les acquéreurs n'empruntent pas plus longtemps qu'avant, et la durée moyenne du crédit est passée de 19,9 ans à 19,6 ans. Notons cependant, que les moins de 30 ans se voient parfois obligés d'abandonner quelques mètres carré pour réaliser leur acquisition, notamment à Paris.
Qui peut acheter dans la Capitale ?
On le sait, Paris ne réagit pas forcément de la même façon que le reste de la France en matière d'immobilier. Ce sont en majorité les cadres moyens (39,4%) ainsi que les cadres supérieurs et les professions libérales (37,8%) qui ont réalisé des acquisitions au cours du premier semestre 2014 dans la Capitale. Les employés et les ouvriers restent minoritaires (11,4%). La répartition des transactions par tranche d'âge reste aussi éloquente. Les 40-50 ans représentent 28% des acquéreurs, les 30-40 ans, 26,7%, les 50-60 ans, 15,5% et les moins de 30 ans 14,8%. Précisons que contrairement au reste de la France, les secundo accédants sont majoritaires à Paris. « Le ticket d'accès est tellement élevé qu'il est difficile pour un primo accédant d'investir », explique le président de CENTURY 21. « Quand ils le peuvent, les Parisiens commencent souvent par un studio avant d'acheter un deux pièces, puis un trois pièces... Ils utilisent la plus-value réalisée par la vente de leur précédent logement pour financer en partie l'achat du nouveau ».
On le sait, Paris ne réagit pas forcément de la même façon que le reste de la France en matière d'immobilier. Ce sont en majorité les cadres moyens (39,4%) ainsi que les cadres supérieurs et les professions libérales (37,8%) qui ont réalisé des acquisitions au cours du premier semestre 2014 dans la Capitale. Les employés et les ouvriers restent minoritaires (11,4%). La répartition des transactions par tranche d'âge reste aussi éloquente. Les 40-50 ans représentent 28% des acquéreurs, les 30-40 ans, 26,7%, les 50-60 ans, 15,5% et les moins de 30 ans 14,8%. Précisons que contrairement au reste de la France, les secundo accédants sont majoritaires à Paris. « Le ticket d'accès est tellement élevé qu'il est difficile pour un primo accédant d'investir », explique le président de CENTURY 21. « Quand ils le peuvent, les Parisiens commencent souvent par un studio avant d'acheter un deux pièces, puis un trois pièces... Ils utilisent la plus-value réalisée par la vente de leur précédent logement pour financer en partie l'achat du nouveau ».
Qui peut acheter en Ile-de-France ?
L'Ile-de-France est davantage favorable au moins de 40 ans. Ils représentent 55,4% des acquéreurs quand à Paris ils ne réalisent que 41,5% des transactions (dans le détail : 34,1% des 30-40 ans et 21,3% des -30 ans). Les 40-50 ans représentent tout de même 23,2% des acquéreurs. En moyenne, dans la région francilienne, les employés et les ouvriers effectuent 42,4% des acquisitions, devant les cadres moyens (33,6%), les cadres supérieurs et les professions libérales (12,9%). A noter quelques inégalités en fonction des départements : les employés et ouvriers représentent 60,4% des acheteurs en Seine-et-Marne alors que le département des Hauts-de-Seine est le territoire privilégié des cadres moyens (51,2%).
L'Ile-de-France est davantage favorable au moins de 40 ans. Ils représentent 55,4% des acquéreurs quand à Paris ils ne réalisent que 41,5% des transactions (dans le détail : 34,1% des 30-40 ans et 21,3% des -30 ans). Les 40-50 ans représentent tout de même 23,2% des acquéreurs. En moyenne, dans la région francilienne, les employés et les ouvriers effectuent 42,4% des acquisitions, devant les cadres moyens (33,6%), les cadres supérieurs et les professions libérales (12,9%). A noter quelques inégalités en fonction des départements : les employés et ouvriers représentent 60,4% des acheteurs en Seine-et-Marne alors que le département des Hauts-de-Seine est le territoire privilégié des cadres moyens (51,2%).
Qui peut acheter à Lyon et à Marseille ?
Comme en Ile-de-France, à Lyon et à Marseille, les employés et les ouvriers constituent l'essentiel des acquéreurs (respectivement 45,1% et 40,8%), devant les cadres toutes catégories confondues. Les moins de 40 ans sont dans ces grandes agglomérations fortement représentés (dans le détail : 34,9% des 30-40 ans et 24,7% des -30 ans à Lyon et 28% des 30-40 ans et 17,1% des -30 ans à Marseille).
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