Déchets verts : comment s’en débarrasser ?
En automne, l’élagage et, au printemps, la taille, la tonte, l’arrachage des mauvaises herbes, etc. : chaque saison produit son lot de déchets verts. Il n’est plus possible de s’en débarrasser à la bonne franquette.
Sauf dérogation, la loi interdit de brûler ces déchets à l’air libre. Notamment parce que la combustion des végétaux émet des polluants : brûler 50 kg de déchets verts émettrait autant de poussière que 18.400 km parcourus par une voiture essence récente, assure le ministère de l’Environnement.
Cette interdiction concerne l'herbe issue de la tonte, les feuilles mortes, les résidus d'élagage, les résidus de taille de haies et arbustes, les résidus de débroussaillage et les épluchures.
Les contrevenants s’exposent à une amende allant jusqu’à 450 euros, sans compter la mauvaise humeur des voisins qui, s’ils se déclarent incommodés par les odeurs, peuvent demander des dommages et intérêts au titre d’un trouble de voisinage.
Deux solutions pour évacuer les déchets :
- Sauf à avoir la chance de vivre dans une commune où le ramassage périodique des déchets verts est prévu, la meilleure solution consiste à se rendre dans la déchetterie dont la commune dépend.
L’accès est gratuit, sur présentation d’un justificatif de domicile.
Evidemment, si le jardin est entretenu par un professionnel, c’est lui qui se chargera de l’enlèvement des déchets, gratuitement, sauf s’il s’agit d’un très gros volume.
- L’autre solution consiste à broyer les déchets verts afin de les recycler.
Electriques ou thermiques, les broyeurs de végétaux permettent de réduire le volume des déchets de 60% à 80% et de les réutiliser dans un jardin sous forme de paillis, compost, etc.
Les modèles les plus performants - comptez environ 500 euros - permettent de recycler jusqu’à 240 kg de déchets verts par heure.
Bon à savoir : les modèles électriques de dernière génération disposent d’un système d’inversion du sens de rotation qui facilite le « débourrage » éventuel.