La Seyne-sur-Mer
Petit historique de la ville.
À l’origine, La Seyne n’était qu’un écart de Six-Fors (Six-Fours-les-Plages) fondé au XVIe siècle par quelques habitants du cru soucieux de profiter de leur environnement maritime. Très rapidement, pêche et navigation permirent au hameau de se développer, ce qui lui fit rapidement supplanter, d’un point de vue démographique, Six-Fours, puis de se doter d'un quai suffisamment important pour y attirer les navires de commerce.
À la faveur de son chantier naval.
Il fallut néanmoins attendre la seconde moitié du XVIIe siècle pour que le bourg acquière son indépendance. Au début du siècle suivant, alors que la destinée stratégique de la rade de Toulon s’imposait avec la construction d’un port de guerre et de forts défensifs sur la côte, un premier chantier naval s’implanta à La Seyne, attirant dès lors de multiples corps de métier qui participèrent de la croissance économique des lieux. Revers de cette proximité de Toulon, l'agglomération subit les affres et retombées des sièges récurrents de la cité militaire varoise et eut à se reconstruire à plusieurs reprises.
Industrielle mais aussi destination de villégiature.
La révolution industrielle, renforcée dans la seconde moitié du siècle par l’arrivée du chemin de fer, permit à La Seyne de connaître un nouvel essor alors que la commune comptait déjà plus de 5000 âmes et produisait, au-delà de son intense activité portuaire et navale, essentiellement du blé, du vin et de l’huile. Concomitamment, elle devint une destination de villégiature recherchée grâce à l’établissement d’une station balnéaire le long du littoral de Tamaris avec villas luxueuses, casino et hôtels.
Une commune à la démographie croissante.
Mais la Grande Guerre mit un terme définitif au tourisme tandis que le second conflit mondial allait ravager la commune. Puis, et jusqu’à la fin du siècle, la lente mais inexorable désindustrialisation de la France entraîna la fermeture des chantiers navals. Aujourd’hui, la cité varoise n’en demeure pas moins la deuxième commune du département par sa démographie et est (re)devenue une ville à vocation touristique même si elle dispose toujours de ports marchand et de plaisance, de zones industrielles et artisanales ainsi que des activités tertiaires.
Une station balnéaire prisée par les familles.
Riche d’un patrimoine historique largement dû aux chantiers navals mais aussi à ses fortifications militaires à l’instar des forts Balaguier et Napoléon, la commune abrite par ailleurs une vaste plage, Les Sablettes, qui fait le bonheur des familles en périodes estivales au cœur d’une région provençale réputée pour sa nature sauvage et son littoral.
De leur côté, les Seynois bénéficient d’établissements scolaires jusqu’au lycée (public et privé), d’une école de musique, sans compter les innombrables équipements sportifs avec base nautique, complexes polyvalents, stades et gymnases, ni les infrastructures de Toulon, à un quart d’heure de route.
Une réhabilitation des friches industrielles et de l’habitat.
Desservie par le train et par l'autoroute Estérel – Côte-d'Azur qui relie Toulon à Marseille, à 32 kilomètres de l'aéroport de Toulon-Hyères, à 40 minutes de Marseille et à 2 heures environ de Nice, La Seyne-sur-Mer s’attache depuis plusieurs années à réhabiliter ses friches industrielles et à restaurer le site des anciens chantiers navals. Et se préoccupe tout autant de rénover son habitat au sein d'un parc immobilier qui se compose à 32% de maisons individuelles et comprend, destination vacancière oblige, quelque 9% de résidences secondaires.