Viry-Châtillon
Relevant du domaine royal, le hameau de Viry se forma dès le XIe siècle autour de son église dédiée à Saint-Denis. Une seigneurie divisée en fiefs, laïcs ou ecclésiastiques, parmi lesquels l’abbaye de Longpont ou le chapitre de Paris, qui passèrent de main en main pour finalement revenir au seigneur de Savigny au XVe siècle. Période au cours de laquelle Viry bénéficia d’une foire et d’un marché participant de son essor économique et démographique tandis que le hameau de Châtillon tirait profit de son port fluvial sur la Seine.
Une voie royale déviée.
Au XVIIe siècle, le domaine de Viry se partagea entre deux familles, d’Agoust et de Vins, puis au cours du siècle suivant, accueillit aristocrates et bourgeois qui s’y firent construire leurs maisons de plaisance, voyant se multiplier manoirs et belles demeures, parmi lesquels le château de la famille Perrault dont l’un des descendants s’illustra par ses contes enfantins. A cette époque, la voie royale de Paris à Lyon fut déviée pour passer à Viry, ce qui favorisa l’essor de la petite ville. Puis, à la Révolution, Viry-sur-Orge et Châtillon-sur-Seine se réunirent pour former la commune de Viry-Châtillon.
Un des premiers aérodromes du monde.
La commune francilienne entra dans l’Histoire quand Napoléon y apprit la chute de Paris qui marquait la fin de l’Empire. Avec l’arrivée du chemin de fer, le port de Châtillon perdit de son activité, mais Viry put se développer en exploitant des sablières et des carrières de pierres de meulière, entraînant dès lors l’installation de nombreux ouvriers. Occupée par les Prussiens en route vers Paris après la défaite de Sedan, Viry-Châtillon accueillit aux premières heures du XXe siècle l’un des premiers aérodromes mondiaux, Port-Aviation qui fut finalement abandonné à l’issue de la Première Guerre mondiale au profit de lotissements fonciers.
Une commune résidentielle pour l’essentiel.
Viry-Châtillon vit alors sa population sextupler en trois décennies. Après-guerre, pour répondre à la forte demande de logements, la commune céda à la politique des grands ensembles, se dotant par ailleurs de nombreux équipements publics mais aussi de deux zones industrielles tandis que les anciennes sablières étaient transformées en lacs artificiels. Aujourd’hui, ville résidentielle pour l’essentiel, Viry-Châtillon abrite près de 300 commerces et quelques PME-PMI dont le siège social de Renault F1 Team.
Un patrimoine historique remarquable.
Viry-Châtillon dispose d’un remarquable patrimoine architectural avec le domaine de Piédefer classé aux Monuments Historiques et son Nymphée, une salle voûtée entièrement décorée de rocailles et de coquillages, l’église Saint-Denis du XIIe siècle, l’ancienne maison-Dieu de l’abbaye de Longpont, l’hôtel de ville dans le château de la Tournelle ou encore le château des Marches qui abrite le conservatoire de musique. Et met à la disposition des Castelvirois des établissements scolaires jusqu’au collège mais aussi un lycée privé, un théâtre et un cinéma, sans omettre les nombreuses installations sportives avec patinoire, piscines et base nautique.
Un immobilier rénové.
A une vingtaine de kilomètres au sud de Paris et à 7 kilomètres de l’aéroport d’Orly, desservie par l’autoroute A6 et par le RER, Viry-Châtillon a entièrement rénové son habitat depuis quelques années, notamment en centre-ville. Et présente un parc immobilier composé à 33% de maisons individuelles où se côtoient secteurs pavillonnaires, petits immeubles collectifs de la fin du XXe siècle et grands ensembles, doté de 66 hectares d’espaces naturels mais aussi de huit plans d’eau, sans compter sa coulée verte le long de l’Orge ou les quais de Seine.