Grand Paris : des investissements immobiliers fructueux à prévoir.
Des investissements dans l’ancien aussi.
On sait, depuis sa création en 2008, que le projet du Grand Paris consiste notamment à créer des pôles économiques autour de la capitale ainsi qu’un nouveau réseau de transports en commun. Comme toujours, le désenclavement par des transports publics ou par l’implantation d’entreprises, induit des augmentations systémiques des prix de l’immobilier, à l’achat dans l’ancien et le neuf mais aussi à la location. Et la construction des quelque soixante-huit gares du métro flambant neuf prévu devrait stimuler au cours des années à venir les investissements dans le bâtiment et l’attractivité de communes aujourd’hui délaissées.
Petite et grande couronnes.
Même si les experts se disputent les prospectives sur l’attrait de telle ou telle agglomération desservie par ce nouveau réseau ferré, la plupart s’accordent à reconnaître les bonnes chances de Villejuif et de son pôle de santé, du carrefour Pleyel et de Saint-Denis, ou encore d'Aubervilliers et de son campus européen, pour ne parler que de la petite couronne. Et sans compter ce qu’induiront les Jeux Olympiques de 2024 ! Un peu plus excentrées de la capitale, ce sont Bagneux, Antony, Champigny-sur-Marne qui sont sur le podium, entre autres, où les placements locatifs à terme devraient se montrer fructueux. Et puis restent bien sûr celles dont on ne connaît pas encore le développement futur dû au Grand Paris. Comment ne pas croire que ces banlieues déconsidérées des investisseurs au temps présent ne verront pas leurs 2500€ à 4500€ du mètre carré actuels grimper à une vitesse vertigineuse à l'avenir ?
Les meilleurs placements.
Aussi les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) rivalisent-elles d’études afin de dénicher les meilleurs investissements et les proposer à leurs clients alors que nombre de projets demeurent encore à l’état de simples ébauches. Si certains seront forcément gagnants, d’autres le seront... moins. Il s'agira donc de ne pas se tromper ! Et si ces mises de fonds envisagées concernent bien évidemment le foncier d’entreprises et d’habitations neuves, elles touchent tout autant, voire davantage, le marché de l’ancien. Surtout que Paris intra-muros est soit inaccessible, soit manque singulièrement d’attractivité pour les familles qui devront pourtant se loger...
Est-ce le moment d’acheter ?
Car ces nouveaux pôles économiques, ces dessertes ferroviaires à venir, vont nécessairement drainer une population d'employés qui chercheront à vivre à proximité de leur lieu de travail ou au plus près d’une gare. D’autant que la reconduction du dispositif Pinel pour quatre années devrait inciter bien des particuliers à lorgner sur les logements anciens des petite et grande couronnes qui ne pourront que sortir vainqueurs de ce Grand Paris qui fera de la capitale française l’une des plus importantes métropoles européennes. Faut-il rappeler le faible taux des crédits immobiliers pour achever de convaincre les derniers dubitatifs à concrétiser dès à présent leur projet d'acquisition ?